Un socle pour la solidarité sociale de demain

Depuis sa création, la Fondation Cognacq-Jay a pour vocation de créer, maintenir et développer des œuvres de solidarité sociale. Face à la transformation en profondeur de la société, elle doit relever un défi de taille : continuer à répondre aux besoins sociaux existants et émergents, en complémentarité des structures publiques. La mise en place de son Laboratoire des solidarités a constitué une opportunité de revenir sur les « fondamentaux » de la solidarité sociale, pour mieux se tourner vers l’avenir et accompagner l’innovation et l’invention sociales.

Le périmètre de la solidarité sociale

En cent ans, les domaines d’action de même que les publics de la solidarité sociale ont changé, même si l’entraide vis-à-vis des personnes en difficulté, notamment pour apporter des réponses à des besoins vitaux, demeure toujours d’actualité. Dans le même temps, quantité de nouveaux acteurs sont apparus, qu’il s’agisse d’entrepreneurs sociaux ou d’acteurs de l’économie sociale et solidaire. Un tour d’horizon des secteurs, publics et acteurs de la solidarité sociale d’aujourd’hui est une première étape pour envisager celle de demain.

Consultez la page consacrée au périmètre de la solidarité sociale

Tentative de définition de la solidarité sociale

La « solidarité sociale » fait partie du statut d’utilité publique de la Fondation depuis sa création. Les époux Cognacq-Jay, au début du XXe siècle, avaient leur propre idée de cette notion, de même que chacun d’entre nous aujourd’hui. Mais qu’en est-il exactement ?

La revue Visions solidaires pour demain s’est faite le relais de réflexions contemporaines sur ce thème pas si simple à définir de la solidarité sociale, au sein d’un article titré « En quête de solidarité sociale », disponible sur solidarum.org au format PDF.

La Fondation Cognacq-Jay donne sa vision de la solidarité sociale, à travers trois grands objectifs :

  • répondre à un besoin majeur (eau, nourriture, sécurité, etc.), nouveau ou non satisfait ;
  • corriger une inégalité d’accès (au logement, aux soins, à la culture, à l’instruction, etc.) ;
  • préserver et développer le lien social (sortie d’isolement, réinsertion, communautés de partage, etc.).

Plus de détails : « Essai de définition de la solidarité sociale »

Construire la solidarité sociale

La tentative de définition ci-dessus fait l’objet d’un travail qui se poursuit en coconstruction, notamment avec le comité éditorial qui accompagne la Fondation dans sa réflexion sur la solidarité sociale de demain. La solidarité sociale va bien au-delà de la simple et indispensable protection sociale ; ses inventions partent du terrain, des initiatives d’acteurs divers, patients, bénévoles, parents, animateurs sociaux, etc. Sous ce regard, il est crucial de réfléchir aujourd’hui à la question des moyens de la solidarité sociale, qui passe le plus souvent par des délégations de service public, et aux différents modèles possibles d’association privé-public, expérimentés en France et ailleurs.

Un comité éditorial pour garder le bon cap

Ce groupe de douze personnes contribue à la réflexion sur la solidarité sociale de demain en accompagnant la Fondation Cognacq-Jay sur les publications de son Laboratoire des solidarités :
  • Fabienne Brugère, philosophe, professeure à l’université Paris 8 Vincennes
  • Saint-Denis et présidente du Conseil académique de l’université Paris
  • Lumières ;
  • Frédéric Brun, inspecteur général honoraire au ministère de l’Agriculture,
  • président de FIDE ;
  • Catherine Dufour, ingénieure en informatique, romancière et nouvelliste
  • de science- fiction ;
  • Nicolas Duvoux, professeur de sociologie à l’université Paris 8 Vincennes
  • Saint-Denis, chercheur au CRESPPA-LabToP, corédacteur en chef du site
  • Web laviedesidees.fr ;
  • Jean-Luc Fidel, directeur général de la Fondation Cognacq-Jay ;
  • Daniel Kaplan, cofondateur de la FING et de l’Université de la pluralité ;
  • Thérèse Lebrun, économiste de la santé, présidente-rectrice déléguée santé-social 
  • de l’université catholique de Lille ;
  • Louis-Xavier Leca, directeur général des Transmetteurs, fondateur de La Cloche et 
  • du Carillon, lauréat du Prix Fondation Cognacq-Jay 2016 ;
  • Docteur Luc Plassais, ancien chef de service des soins palliatifs à l’hôpital
  • Cognacq-Jay, membre du comité de direction de la Fondation Cognacq-Jay ;
  • Georges Renand, président de la Fondation Cognacq-Jay ;
  • Hélène Strohl, inspectrice générale des Affaires sociales honoraire,
  • essayiste et romancière ;
  • Laurence Vincent, directrice de la clinique Oudinot, membre de la Fondation
  • Saint Jean de Dieu.

Innovation et invention

De l’adaptation originale d’une pratique existante à l’innovation radicale, il existe tout un éventail d’initiatives nouvelles ou novatrices en solidarité sociale. Pour donner un socle à son Laboratoire des solidarités, la Fondation Cognacq-Jay a donc commencé par essayer de définir ce que pourrait signifier « innover » dans le champ de la solidarité sociale.

Pour en savoir plus

Des outils de partage et d’entraide

Pour porter le fruit de la réflexion sur les enjeux de la solidarité sociale de demain et contribuer à l’émergence de démarches innovantes, la Fondation Cognacq-Jay s’appuie sur un dispositif comprenant :