Les lieux de la solidarité au centre des 3e Rencontres solidaires

Publiée le
09 mars 2020

Plus de 500 participants, 31 lieux et projets représentés, des découvertes, des rencontres, des tables rondes, en plus de la remise du Prix Fondation Cognacq-Jay.

Comme la solidarité passe aussi par « des lieux », ceux-ci ont constitué le fil rouge du 3e rendez-vous annuel du Laboratoire des solidarités de la Fondation Cognacq-Jay, qui a eu lieu le 21 février 2020 au Centquatre-Paris. Une nouvelle fois, ces Rencontres solidaires ont permis aux membres d’une communauté informelle œuvrant au service du bien commun de se rencontrer, de mettre en lumière leurs réalisations, d’échanger sur le sens de leurs actions, de partager leur enthousiasme et de s’inspirer mutuellement.

Cette 3e édition des Rencontres solidaires était « tout particulièrement consacrée aux lieux de la solidarité », comme l’a souligné Jean-Luc Fidel, directeur général de la Fondation Cognacq-Jay, « et aux conditions qui permettent à des personnes de milieux différents, de cultures différentes, de pouvoir être à l’aise dans des lieux communs, et de faire en sorte que les professionnels qui prennent en charge ces publics puissent disposer du meilleur environnement possible, le plus adapté à leur activité. »

En un après-midi, les participants ont ainsi pu découvrir quantité d’initiatives et de lieux apportant des solutions innovantes pour répondre à un besoin essentiel, proposer un soutien aux personnes les plus vulnérables, offrir un accueil aux plus isolés, etc.

Dans l’espace Prix Fondation Cognacq-Jay : Low-tech with refugees, l’un des lauréats 2019.

Un grand moment de découverte et de partage

Trente et un « lieux de solidarité » étaient représentés, répartis dans trois espaces : « Solidarum », pour seize initiatives repérées et traitées dans la base de connaissance solidarum.org ; « Prix Fondation Cognacq-Jay » pour les dix lauréats de l’édition 2019 ; et « Fondation Cognacq-Jay » pour cinq actions initiées dans les établissements de la Fondation, dont un jardin thérapeutique en plein Paris ou du coaching en estime de soi au Lycée d’Argenteuil.

Dans l’espace Fondation Cognacq-Jay, présentation du bar à soins de bouche imaginé pour des patients en soins palliatifs à l’Hôpital Forcilles.

 

Ces initiatives étaient regroupées sous quatre bannières : « Tisser du lien », « S’en sortir au quotidien », « Changer de regard » et « Répit et rebond ». Au fil de l’après-midi, pour chacun de ces thèmes, un parcours itinérant démarrant par de courtes présentations sur scène était organisé à travers les trois espaces pour faciliter les rencontres.

La scène de l’agora.

Dans l’espace « Fondation Cognacq-Jay » des activités et présentations relatives au mieux-être (sophrologie, relaxation, stylisme personnalisé, expo photo, etc.) étaient également proposés par des praticiens bénévoles de L’Atelier, établissement de la Fondation qui accompagne des personnes touchées par le cancer pour les aider à mieux vivre avec la maladie.

Dans l’espace « Solidarum », en plus d’une grande exposition photo et des rencontres avec des acteurs solidaires venus d’un peu partout en France et au-delà, chacun s’est vu offrir le numéro 4 de la revue Visions solidaires pour demain, sur le thème des lieux de la solidarité.

Expo photo dans l’espace dédié à la base de connaissances solidarum.org

Comprendre le présent pour mieux imaginer l’avenir

Deux tables rondes entre acteurs engagés dans des approches novatrices ont confirmé que le champ des possibles en matière solidaire ne demande qu’à être exploré et investi. La première, sur le thème « Comment penser des lieux et dispositifs pour rompre l’isolement ? », réunissait ainsi une architecte-concierge de tiers-lieu, le fondateur d’un réseau citoyen d’aide aux sans-abri, le président d’un fablab informatique à Ouagadougou au Burkina Faso et la directrice des publics du Centquatre-Paris. La deuxième, sur « Les lieux de santé sont-ils solidaires ? », avec la fondatrice de l’Université des patients à Paris, la directrice d’une permanence d’accès aux soins de santé externe à Issoire et le directeur général de la Fondation Cognacq-Jay, a mis en évidence l’importance de l’innovation dans l’accompagnement des personnes confrontées à des problèmes de santé, mais aussi les difficultés à surmonter dès que l’on sort du cadre établi.

Première table ronde (de g. à d.) : Gildas Guiella, président de Ouagalab ; Sophie Ricard, architecte ; Vladimir Cagnolari, journaliste ; Delphine Marcadet, directrice des publics du Centquatre-Paris ; et Louis-Xavier Leca, fondateur du Carillon.

Récompenser des initiatives exemplaires

Comme chaque année, la cérémonie du Prix Fondation Cognacq-Jay a constitué un autre grand moment des Rencontres solidaires. Parmi les tendances de cette 4e édition, le souhait de construire une économie circulaire, durable et de qualité qui profite à tous sur l’ensemble de la chaîne, l’accueil des réfugiés et la lutte contre les violences faites aux femmes ont été en tête des préoccupations des candidats et du jury, avec une écoute particulière pour les besoins des publics les plus fragilisés, qu’ils soient jeunes, seniors ou en fin de vie.

Le final de la remise des Prix Fondation Cognacq-Jay 2019.

Le Laboratoire des solidarités de la Fondation Cognacq-Jay donne dès à présent rendez-vous aux futurs candidats de la 5e édition du Prix, qui pourront déposer leur candidature dès le mois de juin sur la plateforme en ligne.

Prenez date aussi pour les prochaines Rencontres solidaires : l’événement aura lieu le 4 décembre 2020, toujours au Centquatre-Paris, lieu de cultures, d’ouvertures et de solidarités, partenaire de la Fondation depuis la première édition des Rencontres.