Le programme des premières Rencontres solidaires, qui ont eu lieu au Centquatre-Paris, était dense : la découverte du Laboratoire des solidarités, des rencontres avec les innovateurs sociaux, des temps forts prospectifs, la remise du Prix Fondation Cognacq-Jay… Un rendez-vous sous le signe du partage et du lien qui se renforce entre acteurs de la communauté solidaire.
« Les échanges passionnants que nous venons de partager sont à l’image de ce que nous souhaitions vous proposer aujourd’hui, pour cette première édition des Rencontres solidaires de la Fondation Cognacq-Jay. C’est-à-dire réunir des acteurs divers, mais tous engagés pour le bien commun, et réfléchir ensemble à un avenir plus solidaire », a indiqué Georges Renand, président de la Fondation Cognacq-Jay, en introduction à la remise des Prix et en synthèse d’un après-midi au terme duquel la marraine de l’événement, la psychanalyste et philosophe Cynthia Fleury, est intervenue via vidéo pour interroger les participants sur la question-clé de rendre « capables » ceux qui se voient ou sont vus comme les plus « vulnérables ».
Le laboratoire des solidarités en actions
Le changement de regard et l’inclusion desdits « vulnérables » étaient en effet un fil rouge majeur de l’événement. Tout au long de cet après-midi de Rencontres, les participants ont d’abord pu découvrir les projets des 12 nominés pour le Prix, présentés dans des corners dédiés. Ils ont aussi écouté et échangé avec plus d’une dizaine de représentants d’initiatives dont la base de connaissance en ligne Solidarum s’est fait l’écho, et cela en présence de journalistes ayant traité ces sujets. Ils ont pu également feuilleter le numéro 2 de la revue Visions solidaires pour demain, tout juste imprimé, et rencontrer certains de ses contributeurs.
Des ateliers pour innovateurs sociaux
Une autre partie du programme portait sur les moyens du passage à l’action solidaire, avec deux partenaires de la Fondation en pilotes : Antropia Essec a animé un atelier sur un thème mobilisateur « Futurs entrepreneurs sociaux ou citoyens engagés, réveillez votre fibre entrepreneuriale ! », tandis que Make Sense s’est attelé aux résolutions de défis soumis par des porteurs d’initiative aux professionnels de la Fondation.
Des temps forts pour anticiper les enjeux solidaires
Trois temps forts sur « la place de la philanthropie », « le rôle du numérique » et « Art et inclusion » ont ponctué ces Rencontres. Des acteurs du monde solidaire, des universitaires et des chercheurs ont apporté leurs éclairages sur ces thèmes, leurs interventions étant introduites par des déambulations réflexives. Surtout, leurs visions expertes entraient en résonance avec les témoignages de porteurs d’initiatives bien concrètes. Au final, le mix était équilibré entre pensée et action, entre imaginer et réaliser. Du bon carburant pour avancer !
Un avenir à construire, auquel chacun concourt
Des élèves du lycée professionnel mobilisés pour l’animation aux partenaires du Prix, des chercheurs en sciences sociales aux journalistes, des membres du comité éditorial à ceux du jury du Prix, etc., sans la volonté de toutes ces personnes impliquées, un tel événement ne pourrait avoir lieu. « Je remercie les intervenants de cet après-midi, qui se sont prêtés avec bonne humeur au jeu étrange et décalé des temps forts thématiques. L’expérience n’a pas dû être complètement négative, puisque la plupart d’entre eux ont même accepté de rester pour prolonger les débats ! », a indiqué Georges Renand, précisant aussi : « Ma reconnaissance et mon admiration vont aux professionnels de nos établissements, et particulièrement à ceux qui en ce moment même y travaillent. »